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Pendant la période de confinement, France Tiers-Lieux a lancé une enquête auprès de 1 800 tiers-lieux pour déterminer l’impact de la pandémie sur leurs activités. France Tiers-Lieux en dévoile aujourd’hui les résultats, obtenus à partir des réponses de 230 tiers-lieux issus de toute la France.

Depuis le début de la pandémie, malgré l’obligation de fermeture et les difficultés économiques, les tiers-lieux et leurs communautés, sont mobilisés et continuent d’assurer leur rôle d’acteurs essentiels du vivre ensemble et de la résilience territoriale.

Les tiers-lieux sont dans une situation critique

Comme toutes les entreprises les tiers-lieux sont touchés de plein fouet par la crise. Ils sont dans des situations économiques particulièrement difficiles, car très vite, il a été recommandé à l’ensemble des lieux de fermer pour éviter toute propagation du virus, et leurs natures hybrides – mêlant activités commerciales et activités à but non lucratif – leur offrent peu d’autonomie financière.

Les tiers-lieux se sont saisis pour la plupart des mesures mises en place par le gouvernement, mais, pour beaucoup d’entre eux, elles ne seront pas suffisantes – 80% des tiers-lieux font état d’un risque réel de fermeture à court ou moyen terme.

Néanmoins, malgré les difficultés économiques qui sont venues frapper les tiers-lieux – la perte globale de chiffre d’affaires sur l’année 2020 pour les 2 000 tiers-lieux est estimée à 111,5 millions d’euros – ils ne se sont pas arrêtés pour autant et ont mobilisé toute leur énergie pour développer des réponses concrètes face à la pandémie.

Et pourtant un élan de solidarité sans précédent, dans toute la France

9 tiers-lieux sur 10 se sont mobilisés dans des actions de solidarités : continuité pédagogique, solidarité numérique, aides aux personnes âgées, relais alimentaires… Partout, ils démontrent leur capacité à fournir des solutions concrètes, pour venir en aide à ceux qui sont en première ligne.

Le plus bel exemple de la mobilisation des tiers-lieux, ce sont les fablabs et makerspaces qui s’organisent pour prototyper et fabriquer du matériel médical d’urgence : visières, masques, respirateurs, valves, pousse-seringues…  Initié en grande partie par le mouvement Maker, c’est plus largement un mouvement national de fabrication citoyenne d’urgence qui s’est mis en place, par la mobilisation unique de citoyens, d’associations, d’entrepreneurs, de makers et d’espaces ressources comme les tiers-lieux.  Montrant qu’il existe d’incroyables ressources dans tous les territoires, partout en France, capables de réagir vite, de s’organiser et de faire preuve d’une grande solidarité.

Ce sont plus de 400 tiers-lieux et 30 000 makers, qui ont fabriqué du matériel médical en urgence pour les soignants. On dénombre 500 000 pièces, visières, masques, valves, pousse-seringues, prototype de respirateurs low-tech … fabriquées par semaine, soit depuis un mois, plus de 2 millions d’unités.

 

« Ces initiatives mettent en lumière un mouvement profond, loin des débats d’idées : c’est un engagement nouveau et concret que révèle la crise, un engagement qui passe par le faire et l’action. »

Patrick Levy-Waitz, président France Tiers-Lieux

Contact au sein de la CRESS
sur la question des Tiers-Lieux en Pays de la Loire

Léa Durieux – chargée de projet en développement économique – lea.durieux@cress-pdl.org

 

Source de l’article : France Tiers-Lieux

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