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Bénéficiant d’une solide réputation et expertise dans la conception, fabrication et pose d’escaliers depuis plus de 40 ans, l’Atelier Glotin, à Pontchâteau, a été transmis à 15 de ses 17 salariés en décembre dernier, sous la forme d’une Scop (Société coopérative et participative). L’aboutissement d’une philosophie basée sur la solidarité et le partage des responsabilités, et développée depuis la création de l’entreprise.

Communiqué de presse des Scop de l’Ouest – 26 avril 2019

« À l’Atelier Glotin, la transparence, la démocratie d’entreprise, le partage des responsabilités, c’est dans notre ADN.» C’est l’état d’esprit que Jean Glotin, le fondateur de l’entreprise, nous a enseigné, et qu’on fait perdurer depuis » raconte Alain Crand, l’un des trois co-gérants de la Scop.

Spécialisée dans la conception, la fabrication et la pose d’escaliers, l’entreprise basée à Pontchâteau compte aujourd’hui 19 salariés qui affichent une ancienneté moyenne de plus de 15 ans. Bois, métal, effet béton, verre… l’originalité et la qualité de la production ont forgé une solide réputation à l’Atelier Glotin depuis sa création en 1973.

À la disparition brutale de son fondateur Jean Glotin, en 2001, 4 des 11 salariés d’alors décident de racheter l’entreprise, soutenus par un réseau de solidarité de la famille, des amis et artisans. « Nous avions déjà évoqué la Scop à ce moment-là », explique Alain Crand, « mais nous n’étions pas mûrs à l’époque ».

C’est en 2017, au départ à la retraite d’un des quatre co-gérants, que la question se pose de nouveau, au sujet du rachat de ses parts. « Ouvrir le capital à tout le monde ? C’est la solution qui nous semblait la plus naturelle. Ainsi, on ne risquait pas de perdre notre identité et nos savoir-faire. Nous avons donc pris le temps de bien préparer les choses en amont avec l’équipe pour fédérer le maximum de salariés autour du projet coopératif. C’est allé très vite : on a entamé la réflexion en février, et en décembre, le passage en Scop était effectif ! », détaille l’un des co-gérants.

À l’atelier, les menuisiers portent leurs projets de A à Z. « On a une grande stabilité dans l’équipe parce que les conditions de travail sont bonnes, qu’on se sent bien dans notre boulot, et qu’on bénéficie d’une grande autonomie sur nos postes. Ça se ressent dans la qualité du travail qu’on fournit ! Aujourd’hui, avec la Scop, ça motive encore plus l’équipe à s’investir sur le long terme », poursuit-il. « Le défi, en passant en Scop, c’est d’apprendre à vivre ensemble une « démocratie dirigée »… C’est une nouvelle aventure humaine dans laquelle on se lance. »

Et l’avenir ? « Notre préoccupation première est de faire perdurer l’entreprise et nos emplois, par la qualité du travail fourni. La Scop permet cette consolidation, cette pérennité de l’entreprise et des savoir-faire. Et puis avec une moyenne d’âge de 41 ans dans l’équipe, ça donne de belles perspectives pour la suite de cette aventure collective ! », concluent les co-gérants.

Un modèle qui porte ses fruits : les résultats sont prometteurs, avec un chiffre d’affaires en augmentation régulière depuis 17 ans, et qui devrait atteindre les 1,5 million d’euros cette année.

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