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Qui sait vraiment ce qui se cache derrière ce terme CIGALES ? Rien à voir avec la fable de La Fontaine puisque cet acronyme traduit tout simplement ce titre trop difficile à retenir par tout un chacun « Club d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire ».

A l’origine la forme juridique (une indivision volontaire) a été expérimentée à la fin des années 60 par des élèves de Sciences-Po pour se familiariser avec l’investissement boursier !… expérience détournée au début des années 80 par des promoteurs d’une économie plus solidaire, alors qu’une crise révélait un chômage structurel de plus en plus important et que les questions environnementales commençaient d’être vraiment prises en considération.

Une CIGALES est composée de 5 à 20 personnes physiques qui mettent en commun une partie de leur épargne pendant 5 ans (prorogeable une fois), pour favoriser la création et le développement d’entreprises locales (SARL, SCOP, SCIC, SA, Associations, …) qui apportent de la valeur sociale, environnementale ou culturelle à leur territoire.

Ainsi, les CIGALES, investisseurs solidaires de proximité, fonctionnent comme un « circuit court »de la finance entre les citoyens qui souhaitent donner du sens à leur épargne et les entreprises qui cherchent un capital financier et humain pour les accompagner lors de leur création ou à un moment de leur développement.

A ce jour, il existe 40 CIGALES sur les cinq départements des Pays de la Loire rassemblant plus de 500 citoyens investisseurs solidaires. Les CIGALES actives en 2016 ont apporté 122 000 € de fonds propres aux entreprises de leur territoire. Leur capacité d’intervention se monte à 200 000 € sur 2017.

A l’échelle nationale, le mouvement des CIGALES, créé en 1983, compte près de 300 clubs. Pionnier à cette époque des origines, il a participé au développement progressif d’autres structures de la finance solidaire (GARRIGUE, La NEF, fonds régionaux Solidaires,…) qui peu à peu, après avoir investi les « niches » pour lesquelles elles avaient été créées (nécessité de garanties d’emprunt solidaires, micro-crédit,…), se mettent de plus en plus en réseau pour faire face aux dégâts que provoque un libéralisme économique financiarisé et lui proposer une alternative efficace.

En tant qu’acteur historique des finances solidaires, les Cigales sont aussi des promoteurs militants pour une économie qui met  l’humain et son environnement au cœur de ses préoccupations, ce qui explique leur forte implication dans tous les réseaux locaux de l’ESS.

Huit nouvelles CIGALES se sont créées sur les Pays de la Loire ces dernières semaines :

  • Les Marbrières à Juigné-sur-Sarthe (72)
  • La Source à Jupilles (72)
  • CIG’INVEST au Mans (72)
  • La Passerelle à La Flèche (72) (3ème CIGALES de La Flèche)
  • Les Hermelles à St Gilles Croix-de-Vie (85)
  • Amont Solidaire à Laval (53) (4ème CIGALES de Laval Agglo)
  • Act’en Maine à Aigrefeuille-sur-Maine (44) (4ème CIGALES du Vignoble)
  • La Ptite LULU à Nantes (44) (7ème CIGALES de Nantes Métropole).

D’autres se créent et accueillent de nouveaux membres sur Nantes Métropole, Angers Métropole, Cholet, Ancenis, l’Île d’Yeu.

Pour retrouver les contacts des CIGALES des Pays de la Loire :
http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/cigales-des-pays-de-la-loire_45919#8/47.704/-0.082 ou contact.acpl@laposte.net

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