L’alimentation durable et l’ESS en Pays de la Loire

en période de crise COVID-19

Dossier thématique #6 – mis à jour le 15 décembre 2021

Ce dossier a été réalisé en lien avec l’association SOLAAL Pays de la Loire, Terre de Liens Pays de la Loire, la FRCIVAM ainsi qu’avec nos adhérents participant au groupe de travail Impacts.

Édito

15 décembre 2021

La transition vers une alimentation durable est devenue ces dernières années un enjeu majeur de notre société. Notre système alimentaire est à la croisée de nombreux enjeux forts et urgents : gestion des ressources, érosion de la biodiversité, protection de la santé, accès à tous, dérèglement climatique, éducation, ancrage territorial, défi économique pour les producteur·rices, les commerces, les consommateur·rices…

Le Programme National pour l’Alimentation (PNA3) 2019-2023, un des principaux outils de la politique nationale de l’alimentation, reconnaît l’importance de ces enjeux ayant inscrit pour objectif l’accès pour tous·tes à une « alimentation sûre, diversifiée, en quantité suffisante, de bonne qualité nutritionnelle produite dans des conditions économiquement et socialement acceptables par tous, favorisant l’emploi, la protection de l’environnement et des paysages et contribuant à l’atténuation et à l’adaptation aux effets du changement climatique ».

La crise liée à la pandémie de la COVID-19 vient accélérer la nécessité de cette transition vers une alimentation durable. Elle a mis notamment en exergue la réalité d’une précarité alimentaire d’une partie de la population. En 10 ans, le public de l’aide alimentaire a déjà été multiplié par deux et les premières mesures indiquent une hausse de la demande d’aide de 10,6 % en volume de denrées sur l’année 2020.

Mais comment soutenir l’évolution des modes de productions dans un contexte d’artificialisation accrue des terres et de vieillissement marqué des chef·fes d’exploitation ? Comment assurer une équité économique et une justice alimentaire dans un système organisé en silos ? Comment garantir une sécurité alimentaire dans des modèles sources de dépendance (agro-industrie, …) ?

De nombreux·ses acteurs et actrices de l’Économie Sociale et Solidaire, à l’échelon national et en Pays de la Loire, (agriculteur·rices, consommateur·rices, commerces de proximité…) s’emparent de ces défis, innovent, améliorent leurs pratiques, portent des initiatives nouvelles et ambitieuses en faveur de la transition de notre système alimentaire. Grâce à sa transversalité, l’ESS s’implique autant dans l’éducation, la justice alimentaire, la lutte contre le gaspillage, le développement d’une agriculture responsable que dans la redéfinition de circuits alimentaires territorialisés et économiquement équitables. Une réappropriation des statuts coopératifs est également observée (notamment de SCIC) pour des filières durables et de proximité et des collaborations se sont construites avec les collectivités locales. Ces acteur·rices interviennent sur des maillons différents se complétant et concourant ensemble au développement d’une alimentation plus durable.

D’abord pionnière, l’Économie Sociale et Solidaire pose aujourd’hui la question d’une amélioration des pratiques qui doivent s’inscrire dans des politiques de long terme de transition alimentaire.

Liliane PIOT, Co-présidente de Terres de Liens Pays de la Loire,
Jean Louis LARDEUX, Président de SOLAAL Pays de la Loire
Gilles CAVÉ, Président de la CRESS des Pays de la Loire

La CRESS décrypte

La transition de notre système alimentaire vers des modèles plus durables est un enjeu majeur de notre société confrontée à des problématiques socio-environnementales et de santé humaine fortes. De par leur approche collective et leurs valeurs, les structures de l’ESS se sont avérées être des modalités constructives pour porter des initiatives nouvelles et ambitieuses et notamment face aux défis de notre alimentation. Présents sur l’ensemble des maillons de la chaîne du système alimentaire, de nombreux acteurs de l’ESS dessinent ensemble d’autres circuits plus vertueux, socialement et écologiquement responsables. Dans ce contexte, la pandémie de la COVID-19 a également éprouvé notre rapport à l’alimentation, dans nos pratiques, mais surtout par son impact social mettant en exergue la réalité d’une précarité alimentaire d’une partie de la population.

Note de décryptage – décembre 2021

Alimentation #ESS, on en parle !

L’ESS, actrice majeure pour une alimentation durable, petit panorama :

Portraits de structures engagées en Pays de la Loire

La CRESS des Pays de la Loire est engagée dans la structuration des filières actrices de l’économie circulaire en région. De nombreux portraits, publications et vidéos ont notamment été réalisés sur des thématiques de l’alimentation (circuits courts, approvisionnement durable, lutte contre le gaspillage alimentaire et gestion des biodéchets). Ils offrent un panel riche de la diversité des initiatives ESS existantes en Pays de la Loire en faveur de la transition sociale et écologique de notre système alimentaire.

COVID-19, rendez-vous manqué avec le monde d’après ?

Le constat est connu depuis longtemps et pourtant les réponses apportées aux secteurs agricole et alimentaire ne sont pas adaptées à leurs enjeux. Le réseau des CIVAM (Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural) livre un regard complet alimenté par ses propositions et les bifurcations encore possibles en lien avec la crise sanitaire. De nombreuses fermes le prouvent : « Nous pouvons aussi nous y épanouir et nous projeter sereinement dans l’avenir. Parce que les champs de connaissances délaissées, à réexplorer, permettent de dessiner des trajectoires de travail passionnantes ».

Foncier et alimentation, l’action de Terre de Liens Pays de la Loire

Sans accès au foncier pour des projets nourriciers, impossible de relocaliser l’alimentation d’un territoire (article réalisé par Terres de liens des Pays de la Loire). Dans une période où 45 % des agriculteur·rices vont partir à la retraite d’ici 2026 et où 50 % du foncier libéré part à l’agrandissement des exploitations, il est important que des acteurs et actrices, comme Terre de Liens, s’intéressent à orienter le foncier vers les projets répondant aux attentes sociales et sociétales des territoires, en travaillant à la diversification des fermes existantes. Aussi, si l’alimentation n’est pas en tant que telle l’objet de Terre de Liens, son implication dans les questions foncières agricoles ont un impact direct sur l’alimentation locale.

ESS et alimentation durable, quels croisements et perspectives ?

La Fondation Daniel et Nina Carasso a publié en novembre 2020 « Les liaisons fertiles entre alimentation durable et ESS » . Le rapport se fait le relai d’une vingtaine d’acteurs de l’ESS œuvrant sur la question de l’alimentation en France (Réseau CIVAM, Terre de Liens, FAB’LIM, Les fermes de Figeac,…). Il apporte ainsi un regard sur les croisements entre les modèles de l’ESS et la construction de systèmes alimentaires durables ainsi que leurs perspectives de développement.

Un regard riche sur l’alimentation durable par l’AVISE

A travers son dossier sur l’alimentation durable, l’Avise présente un panorama des transitions en cours de notre système alimentaire à travers des enjeux, des chroniques sur les contextes européens, français et régionaux, ou encore des décryptages. Différents zooms sur le rôle de l’ESS sont présentés avec, entre autres, des exemples d’initiatives ou le développement de formes coopératives pour des filières durables. Le dossier est composé d’un corpus riche ouvrant sur de nombreux articles et liens permettant autant d’appréhender que d’approfondir le sujet.

Ailleurs dans les CRESS

Les CRESS engagées dans l’économie circulaire et le développement de nouvelles filières ont également mené plusieurs travaux sur l’alimentation durable. En 2020 la CRESS Normandie a publié un rapport sur l’essaimage de légumeries et conserveries de l’ESS. En s’appuyant sur les structures et projets existants sur son territoire (ESAT, EA ou IAE), elle met en avant les conditions de réussites de ces activités. En 2019, le PTCE Les Econautes, avec la CRESS Bretagne, a diffusé une étude sur les initiatives de valorisation des surplus alimentaires, pour une photographie des pratiques. La CRESS Auvergne-Rhône-Alpes propose également une note d’opportunité sur l’alimentation durable et les circuits courts dans l’ESS. Ce document relate les différents enjeux et leviers potentiels pour l’ESS en Auvergne-Rhône-Alpes. L’alimentation a elle aussi été à l’honneur lors de la 3ème conférence régionale l’ESS en Nouvelle-Aquitaine avec plusieurs travaux d’ateliers (lire la restitution).

Les acteurs et actrices de l’ESS, des partenaires pour les collectivités territoriales

Pour une approche territoriale et globale de la production alimentaire (ESS et PAT)

Le projet alimentaire territorial (PAT) est un outil à disposition des collectivités pour développer collectivement (agroalimentaire, producteur·rices, transformateurs, distributeurs et consommateur·rices) une agriculture durable et une alimentation de qualité, accessible à tous (zoom par l’ADEME). En Pays de la Loire, près de 17 collectivités engagées dans cette démarche sont actuellement recensées (voir la carte).

Réalisée en 2020, l’Avise porte une analyse sur les synergies à développer entre PAT et ESS. Afin d’apporter des éléments de réponses et de soutenir les bonnes pratiques, trois PAT ont été étudiés à travers sept entretiens : le PAT du Gard, l’interPAT entre le PAT de la Haute Vallée de l’Aude et celui de Castelnaudary ainsi que le PAT des Ardennes. Plus particulièrement sur la question foncière, l’association Terre de liens Pays de la Loire accompagne les porteur·ses de projet et les collectivités dans leur stratégie d’accès et de protection du foncier agricole dont il partage les modalités stratégiques (lire le guide) .

Le Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Solidaire propose des Kits pour une alimentation durable

Le RTES délivre des pistes d’actions pour chaque échelon territorial à travers ses kits : Kit Municipal, Kit Départemental, Kit Régional. Les collectivités territoriales, en partenariat avec les acteurs de l’ESS, ont un rôle majeur à jouer dans cette transition alimentaire, pour permettre l’accès à une alimentation durable et de qualité pour tous·tes. Changement climatique, effondrement de la biodiversité, crises à répétition du monde agricole, précarité alimentaire,… De nombreux facteurs poussent à transformer notre modèle alimentaire, en repensant les modes de production et de consommation vers davantage de soutenabilité et d’ancrage territorial. Vous pouvez également retrouver les Kits ESS complets ici.

Aide alimentaire

Le don une solution pour les producteur·rices avec SOLAAL

Plus de 170 structures d’aide alimentaire sont habilitées en Pays de la Loire. Avec la fermeture administrative et les restrictions sanitaires appliquées durant la crise aux établissements de restauration, de nombreux producteur·rices se sont tournés vers le don. En Pays de la Loire, l’association SOLAAL œuvre pour coordonner et accompagner les producteur·rices dans cette démarche. En 2020, elle a vu son activité considérablement augmenter. Malgré la fin du fonds « urgence précarité » mobilisé par la Région, l’association reste mobilisée pour « qu’aucune denrée ne soit gaspillée ». Interview d’un producteur-donateur : regarder la vidéo.

Quatre propositions pour agir contre la précarité alimentaire

La pandémie de la COVID-19 a mis en exergue la réalité d’une précarité alimentaire en France pour une partie de la population. En 2020, en France, le volume des denrées alimentaires distribuées par les associations disposant d’une habilitation nationale ou régionale a augmenté de 10,6 % par rapport à 2019 (DREES, Insee). Il existe une fracture alimentaire mais des axes d’améliorations sont possibles et c’est ce que démontrent les travaux menés par le Labo de l’ESS « Agir contre la précarité alimentaire ». Le rapport d’étude cite notamment l’exemple de la ville d’Angers pour son travail de clarification et de mise en avant des dispositifs et des actions avec son répertoire des services du champ alimentaire.

Tribune : créons une sécurité sociale de l’alimentation pour enrayer la faim

ISF-Agrista (Ingénieurs sans frontières – Agricultures et Souveraineté alimentaire, une association composée majoritairement d’agronomes) et le Réseau CIVAM proposent la mise en place d’une sécurité sociale de l’alimentation, c’est-à-dire d’instaurer un budget pour l’alimentation de 150 euros par mois et par personne et de l’intégrer dans le régime général de sécurité sociale. Elle pourrait être un des leviers pour une transformation du système de l’alimentation vers une démocratie alimentaire. Cette transformation radicale doit s’accompagner de réflexions sur des thématiques telles que le foncier, le droit, l’éducation populaire, les réseaux d’expérimentations, le modèle
économique, la comptabilité, le genre… Lire l’article complet.

Pour aller plus loin

France Stratégie : des politiques nationales qui n’apportent que des réponses partielles

France Stratégie a publié en septembre 2021 un rapport sur les politiques de l’alimentation dans leurs composantes économiques, sociales, environnementales et de santé publique, réalisé à la demande de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale. D’entrée de jeu, le constat est posé. « Les politiques nationales de nutrition et d’alimentation n’apportent que des réponses partielles à ces grands défis » . Outre un état des lieux détaillé du système alimentaire en France et un bilan des politiques nationales en matière d’alimentation durable, le rapport ouvre des perspectives en citant notamment la nécessité d’améliorer l’éducation à l’alimentation ou de possibles leviers en faveur de l’agroécologie avant de clore sur une référence aux supermarchés coopératifs.

Agriculture, forêts, sols : comment penser la place du vivant à la COP26 ?

Le Cirad (établissement public à caractère industriel et commercial) est impliqué, avec ses partenaires, dans plusieurs événements en parallèle de la COP26. Pour l’organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale pour le développement durable, les secteurs agricoles et alimentaires sont à la fois
responsables et victimes des changements climatiques : lire le plaidoyer.

Lancement du plan d’actions de transformation de l’aide alimentaire et de lutte contre la précarité alimentaire

Le Comité national de coordination de la lutte contre la précarité alimentaire (Cocolupa) présidé par Virginie Lasserre, directrice générale de la Cohésion sociale, a été créé en septembre 2020 par le ministre des Solidarités et de la Santé, en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et de la ministre déléguée chargée du Logement. En juillet 2021, le Comité a présenté son plan d’actions pour la transformation de l’aide alimentaire et la lutte contre la précarité alimentaire, formulé en quatre axes stratégiques. Ce plan comprend notamment le renforcement de l’enveloppe financière pour les collectivités dans la mise en place d’une tarification sociale des cantines scolaires. En 2019, l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) avait publié un rapport sur « la lutte contre la précarité alimentaire » faisant alors état de l’évolution des politiques publiques en la matière.

Alimentation et environnement : quelle transition ?

Les transformations des systèmes alimentaires depuis le début du XXème siècle génèrent de multiples dégradations environnementales. Repenser les modèles de production, de commercialisation et de consommation des aliments s’impose alors comme un défi majeur du XXIème siècle. La revue Cahiers français partage une réflexion synthétique sur les enjeux de la transition alimentaire et agricole : « Se nourrir, un nouveau défi » .

Les Etats Généraux de l’alimentation, où en est-on après 3 ans ?

Les États Généraux de l’alimentation ont connu une suite en 2018 avec la promulgation de la loi EGalim 1 (Dossier, tout savoir sur la loi Agriculture et Alimentation). Deux ans après son adoption, un collectif de 28 syndicats et associations a publié son bilan (Bilan des EGEA 2 ans après, la loi EGalim définitivement à l’abandon) dont le constat d’échec est sans appel : la quasi-totalité des indicateurs est au rouge et des reculs sont à noter. Promulgué en octobre 2021, la loi EGalim 2 (Communiqué, promulgation de la loi EGalim 2) marque pour le ministère de l’agriculture et de l’alimentation un tournant dans les relations commerciales au sein de la chaîne alimentaire. Cette loi introduit de nouveaux dispositifs de régulation et de transparence au profit d’une meilleure rémunération des agriculteurs français.

ESSentiels / Non ESSentiels ?

Portrait de la Banque Alimentaire de la Vendée : aller plus loin

Dès le début de la crise sanitaire, l’association a rapidement entrepris la mise en place d’un plan de poursuite d’activité repris par sa fédération. Réactive elle a notamment pu bénéficier du soutien d’une nouvelle vague de volontaires et de la Région pour affronter cette période. Durant la crise, les grands magasins autant que les élu·es politiques ont été plus largement sensibilisés aux enjeux de l’aide alimentaire. Alors que plusieurs projets majeurs sont sur le point de voir le jour pour l’association, c’est une période cruciale qui s’annonce pour développer de nouvelles coopérations et méthodes de travail avec l’ensemble des acteur·rices de l’alimentaire.

Portrait de la Banque Alimentaire de la Vendée

Portrait de la FRCIVAM et du CIVAM 44 : assurer la diversification des productions à destination de l’alimentation humaine

Comment évoluer vers la production de protéines végétales dans un système économiquement équitable ? C’est tout l’enjeu du groupe de Groupe de Travail sur
la diversification des productions à destination de l’alimentation humaine lancé par le CIVAM 44 en 2014. « Les transitions en agriculture se font sur un temps long » et
aujourd’hui les résultats sont prometteurs. Le projet nourri par le scénario Afterres2050 a pour objectif de contribuer à inverser le ratio protéines animal/protéines végétales en faveur des protéines végétales.

Portrait de la FRCIVAM et du CIVAM 44

Portrait de Passeur de Terres : favoriser l’installation et la transmission de fermes en agriculture biologique

Passeurs de Terres est un nouvel outil développé par Terre de Liens Pays de la Loire avec la Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire, la Fédération régionale des CIVAM, l’AFOCG du Maine-et-Loire-Vendée et les LPO des Pays de la Loire. Il permet l’acquisition collective et la gestion collaborative de foncier agricole en Pays de la Loire avec une plus grande autonomie pour les acteur·rices régionaux. Ainsi Passeurs de Terres protège le foncier agricole et favorise la transmission des fermes à l’heure où on comptabilise une seule installation pour trois départs dans l’agriculture. De nombreux porteur·sess de projet agricole ne sont pas issu·es du secteur et pourtant désireux·ses de produire une alimentation biologique et de proximité avec les consommateur·rices. En accompagnant ces nouveaux agriculteur·rices, Passeurs de Terres favorise l’accès aux produits alimentaires de qualité et de proximité.

Portrait de Passeurs de Terres

Des ressources à mobiliser

Accompagnement dans l’alimentation – quelques dispositifs et ressources :

Financement dans l’alimentation – quelques dispositifs et ressources :

  • Fiche pratique de la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire sur les financements et aides en agriculture.
  • Des programmes européens de soutien aux territoires ruraux et péri-urbains, au secteur agricole et au développement durable, future programmation 2021-2027 des programmes FEADER et LEADER.

ZOOM sur des appels à projets

De nombreux appels à projets sont aussi régulièrement émis par des fondations privées et des acteurs publics, en voici une sélection :

Retrouvez la plupart de ces dispositifs sur ESSOR, le portail de l’accompagnement et du financement pour l’ESS.

Cette page sera mise à jour régulièrement en fonction des travaux et des événements dont nous aurons connaissance. Pour plus de renseignements, contactez :

Karine Fenies-Dupont, responsable Observatoire
karine.fenies@cress-pdl.org

Adrien Hervé, chargé d’études socio-économiques
adrien.herve@cress-pdl.org