Dans son communiqué de presse du 9 novembre dernier, L’ESPER (L’Economie Sociale Partenaire de l’Ecole de la République) s’étonne que l’Économie Sociale et Solidaire ne figure pas dans les programmes scolaires des élèves du secondaire malgré la nouvelle réforme des lycée.
C’est en tant qu’association située à la croisée des mondes de l’éducation et de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) et qu’acteur engagé pour l’Ecole de la République, que L’ESPER réitère son appel pour une « éducation à l’Economie Sociale et Solidaire ». L’Economie Sociale et Solidaire n’apparait pas dans les nouveaux programmes scolaires alors que les valeurs citoyennes de l’ESS sont intrinsèquement liées aux valeurs de la République et que l’ESS est porteuse de sens et de perspectives d’emplois. L’ESPER rappelle les engagements du Ministère de l’Education nationale de développer l’enseignement de l’Economie Sociale et Solidaire à travers l’accord-cadre signé en 2013 avec le Ministère délégué à l’Economie Sociale et Solidaire et L’ESPER.
L’ESPER s’étonne que l’enseignement des organisations soit marginalisé par l’actuelle réforme des lycées, passant d’enseignement d’exploration (PFEG) à celui d’une option facultative courte (management gestion) et que l’Economie Sociale et Solidaire ne figure ni dans les programmes de Sciences Economiques et Sociales (SES) en seconde et en première ni en Management et Gestion en seconde.
L’ESPER demande donc que l’enseignement des organisations, en particulier celles de l’Economie Sociale et Solidaire (associations, coopératives, mutuelles…), fasse pleinement partie des programmes de seconde, première et terminale pour les élèves des voies générale, technologique et professionnelle. Nous pensons en effet que l’étude de l’Economie Sociale et Solidaire permet aux lycéens de :
- Développer leur employabilité et leurs capacités entrepreneuriales et de construire un projet d’orientation éclairé,
- Découvrir un mode d’organisation démocratique et solidaire axé sur un mode de développement durable,
- Vivre pleinement leur citoyenneté.
(Source : Communiqué de presse de l’ESPER du 9 novembre 2018)